L’annonce a été officialisée le 24 mai dernier par le gouvernement. Alors qu’elles devaient initialement prendre fin le 30 juin, les aides accordées par l’État aux employeurs qui embauchent des alternants et apprentis sont prolongées au moins jusqu’à la fin de l’année 2022. Cette nouvelle, largement saluée, fait également suite aux propositions qui avaient été formulées par le réseau de CMA au moment de la crise sanitaire.
Pour qui ?
Concrètement, l’aide exceptionnelle est accordée aux entreprises de moins de 250 salariés qui concluent un contrat avant fin 2022, sans condition. Elle s’élève à : 5 000 € maximum pour la première année si l’apprenti a moins de 18 ans ; 8 000 € maximum pour la première année si l’apprenti a plus de 18 ans.
Elle s’applique également aux entreprises de plus de 250 salariés à condition qu’elles respectent l’une des deux conditions suivantes :
- Atteindre au moins 5 % de contrats favorisant l’insertion professionnelle
- Atteindre au moins 3 % d’alternants (contrat d’apprentissage ou de professionnalisation) et avoir connu une progression de 10 % d’alternants
Dans quel but ?
Dans un contexte économique toujours incertain (crise sanitaire, guerre en Ukraine, etc.) l’objectif de l’État reste inchangé : encourager les entreprises à recruter en contrat d’apprentissage dans le cadre du plan « 1 jeune, 1 solution ». Avec le prolongement de cette prime, la barre des 1 million de contrats signés par an n’est pas utopique et les CFA prendront toute leur part dans la dynamique engagée au profit de l’insertion des jeunes.
La prolongation du dispositif d’aide est également envisagée pour 2023, mais elle devra tout d’abord être validée par le nouveau gouvernement et incluse dans la loi finance.